LA CHAIR INVERSEE

J’harnache mon sexe défiguré
J’échange ma chair de broutilles
Bruissements de genres inexplorés
Laisse-moi rêver mon idylle

Sandpaper in the eyes, they try to bore in me
I won’t let them bleach our bones and our fantasy
Sandpaper in the eyes, they try to bore in me
I won’t let them bleach our bones and our fantasy

Freaks fight on !
Sauve ta peau !

Sandpaper in the eyes, they try to bore in me
I won’t let them bleach our bones and our fantasy

Freaks fight on !
Sauve ta peau !

J’harnache mon sexe défiguré
J’échange ma chair de broutilles
Bruissements de genres inexplorés
Laisse-moi rêver mon idylle
J’harnache mon sexe défiguré !

Freaks fight on ! Sauve ta peau !

J’harnache mon sexe défiguré
J’échange ma chair de broutilles
Bruissements de genres inexplorés
Laisse-moi rêver mon idylle.


Les p’tis poissons

Il nous en a pourtant fallu bien du courage
Pour découvrir coûte que coûte nouveaux rivages
Partir ils étaient plutôt longuets les voyages
Le cœur barbouillé d’incroyables paysages

Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon
Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon

Entre deux eaux l’océan est parfois sauvage
Vous filerait facile des idées de naufrage
Et pas question trop d’eau de rentrer à la nage
La mer à boire c’est dur vu le goût du breuvage

Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon
Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon

La mort barrée, pavillon noir, l’heureux mariage
Qui claque au vent ça jette un froid sur l’équipage
On met les voiles en d’autres termes on plie bagage
Débrouillez-vous avec vos histoires de courage
On a des rêves au soleil au bout du voyage
Femmes aux seins nus toutes en couleur beau coloriage
On coule à pic dans leurs eaux profondes et sauvages
Profondeurs que n’ont pas les hommes d’équipage

Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon
Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon


CONTRE NATURE

Contre nature mais contre elle
Les doux mélanges d’anatomie
Rêver ces corps à corps séquelles
Ma peau d’asile au goût du fruit

Contre nature mais contre elle
Écarlates, nos envies
Grimées, les princesses irréelles
Pénélope de nos récits

Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel

Contre nature mais contre elle
Irrésistibles nos insomnies
Dévier nos corps nous donne ces ailes
Qui nous bannissent à l’infini

Contre nature mais contre elle
Les fugitives de l’interdit
Tous ces efforts pour paraître celles
Ne voulant pas trahir ses vies

Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel

Elle Cogne
« Animale carapace »
Raisonnent
« Les insultes, les menaces »
Tu voudrais que s’effacent
Déchirée tu vis

Elle donne
« Les insultes, les menaces »
Raisonnent
« Animale carapace »
Mais finalement s’enlacent

Déchirée tu vis, enivrée tu plies
Déchirée tu vis.

Contre nature mais contre elle
Diplomate sodomie
Dévier nos corps nous donne les elles
Qui nous bénissent à l’infini

Contre nature mais contre elle
Incandescentes nos harmonies
Tous ces efforts pour paraître celles,
Puis finalement travestir ses vies

Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel

Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel

 


ANATOMIE BOUSCULAIRE [Le borgne ou la naïveté des règnes]

« De nos gaietés, aucune issue. De nos répits, aucune parade.
Avalanche de querelles. »
Devine qui détraque nos mimes imprévus
Nos peurs à corps détalent en pendaisons lunaires.
Entassées
Anatomie bousculaire je déborde et j’inflige
Devine qui dissèque nos ébauches de salives

Mon œil te scrute et te fouille sans comprendre

Mes mains vacillent et s’éclipsent sans attendre
[Enlacées, enlacées, enlacées, enlacées]
Que m’arrive-t-il d’infini bariolé?
Je ne sais plus ni pourquoi je suis niée

Devine qui le borgne vient saisir dans sa traîne d’argile
Quels bris de liens s’aimantent, dans sa quête enragée.
Délaissées
Anatomie bousculaire je déborde et j’inflige
Devine je dissèque nos ébauches de salives

Mon œil te traque et se gave sans attendre
Qu’enfin ta main glisse et vienne se répandre
[Enlacées, enlacées, enlacées, enlacées]
Que m’arrive-t-il d’infini bariolé?
Je ne sais plus ni à quoi je suis liée

Mon œil se fixe et se crispe sans offrande
Ce corps tendu n’est pas prêt de se rendre
Que m’arrive-t-il d’infini bariolé?
Je ne sais plus qui je-tu désormais

Anatomie Bousculaire déborde et inflige
Anatomie Bousculaire dissèque et inflige